Hélène Quesnel est née à Montréal et a grandi dans les banlieues du Québec. Elle vit aujourd’hui entre la métropole et l’Île-du-Prince-Édouard, au Canada.
Après un baccalauréat en communication, elle a fait carrière dans les années 80 et 90, en publicité et en relations publiques, chez Cossette Communication Marketing principalement, puis au sein de diverses grandes agences de communications canadiennes...
Hélène Quesnel est née à Montréal et a grandi dans les banlieues du Québec. Elle vit aujourd’hui entre la métropole et l’Île-du-Prince-Édouard, au Canada.
Après un baccalauréat en communication, elle a fait carrière dans les années 80 et 90, en publicité et en relations publiques, chez Cossette Communication Marketing principalement, puis au sein de diverses grandes agences de communications canadiennes...
Hélène Quesnel est née à Montréal et a grandi dans les banlieues du Québec. Elle vit aujourd’hui entre la métropole et l’Île-du-Prince-Édouard, au Canada.
Après un baccalauréat en communication, elle a fait carrière dans les années 80 et 90, en publicité et en relations publiques, chez Cossette Communication Marketing principalement, puis au sein de diverses grandes agences de communications canadiennes...
« Son inconscient avait refusé l’équation : sa nuit avec Maxime + le moment du mois + un mode de contraception déficient. Un + un, égale quoi, Docteure?
Sur la civière étroite de la salle d’échographie, elle avait vu les deux embryons. Ils lui avaient fait de petits signes avec leurs mains minuscules (…)
Le technicien n’avait pas trop su comment réagir devant cette résidente en médecine d’urgence dont il ne connaissait que la réputation de bulldozer, qui lui faisait une crise d’hyperventilation (…) »
« Son inconscient avait refusé l’équation : sa nuit avec Maxime + le moment du mois + un mode de contraception déficient. Un + un, égale quoi, Docteure?
Sur la civière étroite de la salle d’échographie, elle avait vu les deux embryons. Ils lui avaient fait de petits signes avec leurs mains minuscules (…)
Le technicien n’avait pas trop su comment réagir devant cette résidente en médecine d’urgence dont il ne connaissait que la réputation de bulldozer, qui lui faisait une crise d’hyperventilation (…) »
« Son inconscient avait refusé l’équation : sa nuit avec Maxime + le moment du mois + un mode de contraception déficient. Un + un, égale quoi, Docteure?
Sur la civière étroite de la salle d’échographie, elle avait vu les deux embryons. Ils lui avaient fait de petits signes avec leurs mains minuscules (…)
Le technicien n’avait pas trop su comment réagir devant cette résidente en médecine d’urgence dont il ne connaissait que la réputation de bulldozer, qui lui faisait une crise d’hyperventilation (…) »
« …c'est vraiment bon, très, très bon…j'ai annoté un gros tas de phrases qui m'ont plu, fait rire ou des vraies trouvailles de style. Je me réjouis que ce livre ait 326 pages, comme un gros dessert que je vais essayer de déguster...doucement! Mon prochain chat va s'appeler Masson…? »
« Le premier roman d’Hélène Quesnel est une révélation qui se lit d’un trait.
L’auteure a su développer une intrigue qui garde le lecteur engagé du début à la fin. La richesse des recherches et des détails sur le milieu médical donne de la crédibilité à l’aventure. Les personnages sont à la fois complexes et attachants, et on les quitte à la fin avec un grand regret. Vivement une suite pour renouer avec cet univers à la fois réel et un brin fantastique. »
« Un bijou duquel émane une complexité profonde. Hélène Quesnel maîtrise la nature et la psyché de ses personnages à la perfection. Elle nous subjugue dès ses premières phrases de par sa compréhension transcendante de l'être humain et du suspense. Ce récit aborde les sujets les plus noirs avec une humanité désarmante, une approche qui saura sans aucun doute rejoindre un très vaste lectorat. »
« Bien écrit, captivant, intrigant. Un crescendo...Personnage principal autant tourmentée qu’attachante. Le genre de roman ou tu as hâte de finir la journée pour t’y remettre et tu ne voudrais pas qu’il finisse. A quand la suite? »
Je savais que c’était un exercice difficile et même casse-gueule. Écrire n’est pas pour les peureux. Je précise : décider d’aller au bout d’une histoire complète, organisée de A à Z, avec le mot FIN au bout — publié ou non, ça n’a aucune importance — est un exercice de courage. À la fois souffrant et souverain.
J’ai été au bout de plusieurs projets d’écriture dans ma vie, j’en ai même fait une carrière pendant de très longues années, ceci expliquant cela. J’aime toujours autant aligner les mots.
Mais produire un roman, c’est une autre affaire. Bien sûr, on le sait, ça consiste en 90 % labeur et sueur, le reste étant un mélange de naïveté et de fascination pour cette petite voix qui te titille avec ses versions autres du réel, cet écho lointain qui a le pouvoir de t’arracher momentanément à la gravité de l’existence. De la drogue pure. Qui me remplit de béatitude.
Tu veux écrire, et bien... écris. Et ne t’arrête pas. Je ne vois vraiment pas quoi dire d’autre sur l’exercice de l’écriture. Je serais très nulle en coaching d’écrivain. À part: sois têtu.
Il faut avoir la foi. Un peu comme quand on part chasser, j’imagine. Je n’ai jamais tenu un fusil, mais je me suis souvent postée dans un coin de la forêt, pour attendre le gros gibier. En travaillant fort pour me laisser imprégner par le mystère, règle de base de survie en territoire imaginaire.
Donc.
La suite de mon aventure d’auteure est en préparation. L’accueil pour mon premier roman publié,
La Bonté du rémora m’a encore plus donné le goût de traquer la prochaine grosse bête. J’ai très hâte de pouvoir lui tatouer le mot FIN sur la fesse gauche.
J’y suis presque.
Surtout que j’ai drôlement pris goût à l’aventure captivante du thriller psychologique.
C’est Jung qui disait qu’un humain qui n’a pas exploité le potentiel qui lui est propre a bousillé sa vie.
Pas question de bousiller la mienne.
Écrire, c’est courir après la lumière
En chaque être, il y a des milliers d’histoires accumulées comme autant d’anneaux dans un arbre.
J’aime l’idée de dénicher ce qui se cache là, dans l’accumulation de ces réalités, toutes uniques. L’acte d’écrire est une sorte de géologie de l’âme.
Confronter nos peurs en affrontant l’inconnu est, paraît-il, l’un de nos réflexes les plus primitifs de survie et sûrement une autre façon de perpétuer l’illusion qu’on se protégera des tempêtes à venir.
C’est impossible, je sais, on ne se protège de rien du tout. Mais je me répète : il faut une bonne dose de foi pour écrire.
En attendant, raconter mes histoires me donne l’impression de préparer avec mes frères et sœurs humains le grand sauvetage final.
Puisqu’il viendra, c’est sûr.
Non ?
Alors nous coulerons tous. Mais ensemble. Les mots nous auront réconfortés un temps, sur notre petit radeau imaginaire, invraisemblable, en nous propulsant dans une autre dimension. Là où nous nous serons retrouvés émus d’être si près les uns des autres.
Si semblables.
Hélène Quesnel
Je savais que c’était un exercice difficile et même casse-gueule. Écrire n’est pas pour les peureux. Je précise : décider d’aller au bout d’une histoire complète, organisée de A à Z, avec le mot FIN au bout — publié ou non, ça n’a aucune importance — est un exercice de courage. À la fois souffrant et souverain.
J’ai été au bout de plusieurs projets d’écriture dans ma vie, j’en ai même fait une carrière pendant de très longues années, ceci expliquant cela. J’aime toujours autant aligner les mots.
Mais produire un roman, c’est une autre affaire. Bien sûr, on le sait, ça consiste en 90 % labeur et sueur, le reste étant un mélange de naïveté et de fascination pour cette petite voix qui te titille avec ses versions autres du réel, cet écho lointain qui a le pouvoir de t’arracher momentanément à la gravité de l’existence. De la drogue pure. Qui me remplit de béatitude.
Tu veux écrire, et bien... écris. Et ne t’arrête pas. Je ne vois vraiment pas quoi dire d’autre sur l’exercice de l’écriture. Je serais très nulle en coaching d’écrivain. À part: sois têtu.
Il faut avoir la foi. Un peu comme quand on part chasser, j’imagine. Je n’ai jamais tenu un fusil, mais je me suis souvent postée dans un coin de la forêt, pour attendre le gros gibier. En travaillant fort pour me laisser imprégner par le mystère, règle de base de survie en territoire imaginaire.
Donc.
La suite de mon aventure d’auteure est en préparation. L’accueil pour mon premier roman publié,
La Bonté du rémora m’a encore plus donné le goût de traquer la prochaine grosse bête. J’ai très hâte de pouvoir lui tatouer le mot FIN sur la fesse gauche.
J’y suis presque.
Surtout que j’ai drôlement pris goût à l’aventure captivante du thriller psychologique.
C’est Jung qui disait qu’un humain qui n’a pas exploité le potentiel qui lui est propre a bousillé sa vie.
Pas question de bousiller la mienne.
Écrire, c’est courir après la lumière
En chaque être, il y a des milliers d’histoires accumulées comme autant d’anneaux dans un arbre.
J’aime l’idée de dénicher ce qui se cache là, dans l’accumulation de ces réalités, toutes uniques. L’acte d’écrire est une sorte de géologie de l’âme.
Confronter nos peurs en affrontant l’inconnu est, paraît-il, l’un de nos réflexes les plus primitifs de survie et sûrement une autre façon de perpétuer l’illusion qu’on se protégera des tempêtes à venir.
C’est impossible, je sais, on ne se protège de rien du tout. Mais je me répète : il faut une bonne dose de foi pour écrire.
En attendant, raconter mes histoires me donne l’impression de préparer avec mes frères et sœurs humains le grand sauvetage final.
Puisqu’il viendra, c’est sûr.
Non ?
Alors nous coulerons tous. Mais ensemble. Les mots nous auront réconfortés un temps, sur notre petit radeau imaginaire, invraisemblable, en nous propulsant dans une autre dimension. Là où nous nous serons retrouvés émus d’être si près les uns des autres.
Si semblables.
Hélène Quesnel
Je savais que c’était un exercice difficile et même casse-gueule. Écrire n’est pas pour les peureux. Je précise : décider d’aller au bout d’une histoire complète, organisée de A à Z, avec le mot FIN au bout — publié ou non, ça n’a aucune importance — est un exercice de courage. À la fois souffrant et souverain.
J’ai été au bout de plusieurs projets d’écriture dans ma vie, j’en ai même fait une carrière pendant de très longues années, ceci expliquant cela. J’aime toujours autant aligner les mots.
Mais produire un roman, c’est une autre affaire. Bien sûr, on le sait, ça consiste en 90 % labeur et sueur, le reste étant un mélange de naïveté et de fascination pour cette petite voix qui te titille avec ses versions autres du réel, cet écho lointain qui a le pouvoir de t’arracher momentanément à la gravité de l’existence. De la drogue pure. Qui me remplit de béatitude.
Tu veux écrire, et bien... écris. Et ne t’arrête pas. Je ne vois vraiment pas quoi dire d’autre sur l’exercice de l’écriture. Je serais très nulle en coaching d’écrivain. À part: sois têtu.
Il faut avoir la foi. Un peu comme quand on part chasser, j’imagine. Je n’ai jamais tenu un fusil, mais je me suis souvent postée dans un coin de la forêt, pour attendre le gros gibier. En travaillant fort pour me laisser imprégner par le mystère, règle de base de survie en territoire imaginaire.
Donc.
La suite de mon aventure d’auteure est en préparation. L’accueil pour mon premier roman publié,
La Bonté du rémora m’a encore plus donné le goût de traquer la prochaine grosse bête. J’ai très hâte de pouvoir lui tatouer le mot FIN sur la fesse gauche.
J’y suis presque.
Surtout que j’ai drôlement pris goût à l’aventure captivante du thriller psychologique.
C’est Jung qui disait qu’un humain qui n’a pas exploité le potentiel qui lui est propre a bousillé sa vie.
Pas question de bousiller la mienne.
Écrire, c’est courir après la lumière
En chaque être, il y a des milliers d’histoires accumulées comme autant d’anneaux dans un arbre.
J’aime l’idée de dénicher ce qui se cache là, dans l’accumulation de ces réalités, toutes uniques. L’acte d’écrire est une sorte de géologie de l’âme.
Confronter nos peurs en affrontant l’inconnu est, paraît-il, l’un de nos réflexes les plus primitifs de survie et sûrement une autre façon de perpétuer l’illusion qu’on se protégera des tempêtes à venir.
C’est impossible, je sais, on ne se protège de rien du tout. Mais je me répète : il faut une bonne dose de foi pour écrire.
En attendant, raconter mes histoires me donne l’impression de préparer avec mes frères et sœurs humains le grand sauvetage final.
Puisqu’il viendra, c’est sûr.
Non ?
Alors nous coulerons tous. Mais ensemble. Les mots nous auront réconfortés un temps, sur notre petit radeau imaginaire, invraisemblable, en nous propulsant dans une autre dimension. Là où nous nous serons retrouvés émus d’être si près les uns des autres.
Si semblables.
Hélène Quesnel